“N’ayons plus peur de nous engager dans le réel!” (Fabrice Midal)

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Bonne année 2020! Je vous souhaite d’être vraiment là où vous êtes, pleinement en rapport à votre corps comme à la situation, de vous tenir droit, de laisser tomber certaines idées qui circulent et qui entrave la possibilité de découvrir le vrai sens de la pratique de méditation. 

Je remercie à Evelyne et Lily avec lesquelles j’ai commencé à méditer en groupe, il y a 3 ans.  Il y a 15 mois je vous ai lancé l’invitation à la méditation et j’ai préparé une pièce pour vous accueillir. Il y a plus de 30 personnes qui ont ouvert la porte. Il y a 10 personnes qui continuent, qui me donnent le sens de cette activité qui vous est offerte.  Je leur remercie. 

“La pratique en groupe nous porte, elle nous encourage. Lorsque nous sommes prêts à céder et voudrions sauter hors du coussin comme un clown de sa boîte ou encore nous laisser aller, nous savons que les pratiquants autour de nous traversent sans doute toutes sortes de choses mais restent dans la posture vaillamment. Alors nous revenons au souffle et nous gardons le cap, sur le même bateau.

Que l’on pratique juste parce qu’on a besoin de prendre un moment pour respirer un peu ou que l’on ait l’aspiration que notre pratique puisse contribuer à ce que le monde dans lequel nous vivons aille mieux, peu importe. Ce qui compte c’est qu’une fois assis sur le coussin, nous puissions mettre nos attentes de côté et laisser la pratique œuvrer d’elle-même.

Méditer, c’est passer de l’autre côté du miroir. On sort de la logique habituelle « c’est bien, pas bien, c’est agréable, désagréable », pour être dans une attention directe et nue.Cette attention permet aux sensations, aux choses, aux émotions d’apparaître, de se manifester, sans nos tendances habituelles qui brouillent les pistes.

C’est ce qui est là, maintenant, est. C’est ce que les Grecs appelaient vérité : aletheia, ce qui sort du retrait, de l’oubli, ce qui apparaît.

Le sens de paix touché en expérimentant la pratique de la méditation ne se traduit pas par une absence de troubles, de conflits, de tensions, de douleurs, de souffrances mais par une capacité à soutenir un rapport de liberté à ces phénomènes lorsqu’ils adviennent dans notre quotidien.” (Ecole Occidentale de Méditation)

 

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